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L'histoire se passe chez le fameux et libertin marquis de Sade. Il est en passe d'avoir bientôt terminé une de ses oeuvres majeures, "Justine ou les Malheurs de la Vertu", qu'il aurait déjà achevée si sa servante du moment Justine, tant sa source d'inspiration qu'une de ses nombreuses maîtresses, ne le sollicitait pas à tout bout de champ pour satisfaire ses désirs insatiables. Alors qu'ils sont en pleine besogne, le marquis décide d'attaquer Justine via une autre voie que l'habituelle, ce qui surprend la jeune fille mais n'est pas pour la rebuter. Afin que la manoeuvre se déroule sans heurt, le marquis décide de prélever un peu de beurre doux d'une motte qui traînait sur la table de victuailles proche. Tout se déroule à merveille, Justine est en joie et le Marquis ravi. Mais en plein coeur de l'action, Justine demande au marquis si il n'aurait pas à disposition un auxiliaire plus stimulant que le beurre dont il usât précédemment. Le marquis regarde alentours, et sur la table, à côté de la motte de beurre doux, il aperçoit que ses serviteurs prévenants ont également placé là une motte de beurre salé. Il s'en empare et en use selon les souhaits de Justine. Cette dernière est ravie et savoure délicieusement les sensations inconnues que lui procurent cette matière douce, huileuse et piquante à cet endroit qu'elle n'aurait jamais soupçonnées. Enfin, alors qu'elle approche de l'extase finale, Justine supplie le marquis de l'amener à l'apothéose en usant à la fois du beurre doux et du beurre salé, gageant que la combinaison des deux additionnera les sensations exquises. Le marquis s'exécute avec entrain, tout fervent qu'il est face à la perversité insoupçonnée de sa jeune servante. Le plaisir de Justine fut tel que plus jamais elle n'omit ces deux condiments dès qu'il fut question d'ébats.
*Moralité* : c'est depuis ce jour qu'on la surnomme : Justine bi-beurre.
#Laminutehumoristique
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